NOS ACTUALITÉS

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FORMATION 4 jours (du 17 au 20 juin 2024)

Vous avez la possibilité de suivre 4 modules de cours indépendants, autonomes et toutefois complémentaires :

  • Module B: Toxicocinétique : la destinée des produits chimiques dans l'organisme

La toxicocinétique est un approche clé pour prévenir leseffets des toxiques, c'est le sujet principal de ce module qui vous permettra de :

  • Comprendre les différentes voies de pénétration des produits toxiques
  • Illustrer par des exemples l’importance de la toxicocinétique pour prévenir la toxicité
  • Comprendre l’absorption, la distribution, la métabolisation, l’élimination
  • Mieux comprendre toxicité aiguë et chronique

                       • Téléchargez le programme

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Durée / module : 4 jours (28 heures)

 

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Prix / module : 2 000 € HT (TVA 20%)

 Le prix comprend  la documentation, les petits déjeuners et pauses-café.

OBJECTIF DE L'ENSEIGNEMENT : Donner une Formation de haute qualité scientifique et pratique, en s'appuyant sur la Toxicochimie (discipline à l'interface de la Chimie et de la Biologie). La Toxicochimie s'appuie pour l'essentiel sur des Notions fondamentales en Chimie (Science des Produits chimiques) et en Biologie (Science du Monde vivant).

PRÉ-REQUIS : Aucun. Il est toutefois conseillé d'être titulaire d'un Bac+3 ou posséder des notrions en Chimie, Biologie, Écotoxicologie, Médecine...

La formation aura lieu si le nombre d'inscrits est supérieur ou égal à 5.

INSCRIPTION ET RENSEIGNEMENT :

Nicole Proust

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06 63 40 79 30

 

Chers collègues, chères amies, chers amis,

Merci à tous les intervenants et les participants pour ces deux belles journées d’échanges fructueux et chaleureux auxquelles nous vous remercions d’avoir participé.

Le beau temps n’était pas au rendez-vous, mais « le soleil était à l’intérieur… » (entendu parmi les conversations au cours des pauses…).

L’ATC reste à votre disposition pour toutes informations complémentaires et espère vous retrouver bientôt.

Si vous souhaitez poursuivre l'aventure ATC, inscrivez vous à nos prochaines formations sur Paris du 17 au 20 juin : ICI

Ou en Web conférence avec ATC académie : ICI

Pour nous joindre Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Image Prog Strasbourg 24

 

Toxicologie Chimie de Paris (ATC) vous recommande les enseignements de Kaptitude, partenaire très sérieux et de confiance qui vous propose des programmes e-learning depuis 2019.
Kapitude est un organisme spécialisé dans la formation en ligne en hygiène, qualité, santé et sécurité au travail.
De l'accueil sécurité à la formation sur les risques chimiques, biologiques et la radioprotection, Kaptitude vous propose un éventail de programmes e-learning adaptés à différentes catégories de personnels.
Pour tout besoin particulier, Kaptitude vous accompagne pendant toutes les phases de la digitalisation de vos contenus spécifiques.
Depuis sa création en 2009, Kaptitude a conquis et fidélisé plus de 150 entreprises, formé plus de 50 0000 travailleurs, dispensé plus de 350 000 heures en ligne grâce à son expertise .et son écoute du besoin client.
Kaptitude est certifié Qualiopi pour ses actions de formation.
Consulter les formations 2024 sur le site internet :
https://www.kaptitude.com/categorie-formation/parcours

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ATC Académie :

L’objectif de ces programmes de formation est de vous aider à acquérir des connaissances et des outils en toxicologie / toxicochimie pour vous permettre d’appréhender les risques et de développer une stratégie de prévention adaptée.

Cette acquisition de compétence vous est proposée par un enseignement à distance, en plusieurs séances limitées à 2 heures.

Les premières séances sont des incontournables pour avoir les bases scientifiques. L’autre partie des séances peut être choisie en fonction des cas pratiques qui intéresse les auditeurs.

La programmation des séances est sur le rythme d’une séance hebdomadaire, afin que le cycle complet soit réalisé sur une période d’un peu plus d’un mois. Nos formateurs sont des intervenants/experts de l’ATC.

Ces formations peuvent avoir lieu pour un minimum de 6 personnes et jusqu’à un maximum de 12 auditeurs. Le format en visioconférence permet pour 5 séances de facturer ces cycles ATC Académie 550€ /personne.

Lancement d'ATC académie à la rentrée, 3 cursus de cours à distance seront proposés avec des thématiques cibles :

- Manager le risque toxique lors d’exposition professionnelle. (à destination des HSE principalement)
 
- Mettre en place une stratégie de surveillance biologique des toxiques (à destination des équipes de médecine du travail)
 
- Toxicologie Environnementale (à destination des populations préoccupées par la pollution de l'air intérieur et des toxiques de la petite enfance).
 
Vous trouverez en cliquant sur le lien, le détail des interventions, qui dureront 2 heures et auront lieu chaque semaines le vendredi.
 
Deux cycles de dates vous seront proposées :
 
Du vendredi 13 septembre aux vacances de la Toussaint.
 
Du vendredi 8 novembre à la mi-décembre.

 

Nous consulter pour plus d’informations (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)

  • Hommage à André Picot. Générations Futures. Le 26 janvier 2023.

Les militants et militantes qui ont œuvré et œuvrent contre les effets néfastes des polluants chimiques sur la santé sont en deuil. Notre ami André Picot, chimiste et toxicologue passionné et passionnant est décédé le 18 janvier à l’âge de 85 ans.

Celles et ceux qui ont eu le bonheur de croiser André garde forcément de lui le souvenir d’un homme plein d’humilité, d’une immense gentillesse, d’un immense savoir et d’un immense engagement pour dénoncer l’exposition des hommes et des femmes à des substances nocives. S’informant sans relâche, prenant le temps nécessaire pour vous transmettre ses connaissances, André était un puits de science et d’humanité.

Nous sommes si tristes de ne plus pouvoir croiser ton regard si bleu et si profond. Tu vas beaucoup nous manquer et nous pensons avec toute la tendresse possible à ta famille, ton épouse, tes enfants et petits-enfants dont nous partageons la peine.

Générations Futures te remercie, André, pour tout ce que tu nous as apporté tant humainement que professionnellement et tous les magnifiques souvenirs que nous avons en commun depuis plus de 20 ans. Nous repensons ce jour avec émotion de notre première rencontre grâce à Dominique Belpomme lors de l’organisation de l’Appel de Paris, colloque qui a fait date dans la lutte contre les polluants chimiques. Nous vous avions alors surnommé les trois mousquetaires de la toxicologie, trio que tu formais pour nous à cette occasion avec Maurice Rabache qui nous a quitté en 2015 et Jean-François Narbonne. Et depuis cette date nos chemins n’ont jamais cessé de se croiser jusqu’à ce jour du 18 janvier.

Bon voyage notre ami, oui tu vas beaucoup nous manquer mais jamais nous quitter.

  • André Picot, preux chevalier d’une science humaine Fabrice Nicolino, 23 janvier 2023

Je connaissais un peu André Picot, grand monsieur de la science humaine. Une science qui n’oublie pas ses liens avec la société et ses besoins. Je connaissais assez André pour le pleurer, car il vient de mourir d’un infarctus, à l’âge de 85 ans.

Je ne sais plus quand je l’ai rencontré. Il y a vingt ans ? Sans doute plus. Il gravitait dans les mêmes cercles vaillants que mon si cher Henri Pézerat. Comme lui, il avait mis son immense savoir – de chimiste, en l’occurrence – au service des éternels sacrifiés de la Bête qui nous dévore tous. Il était sur tous les fronts, ne négligeait aucune bataille, jusqu’aux plus petites. Il ne refusait jamais. Et son sourire éternel paraissait d’une autre planète.

Je laisse ci-dessous la parole à ma grande amie Annie Thébaud-Mony, qui l’a si constamment fréquenté. Annie est directrice de recherches honoraire de l’INSERM, et se bat chaque jour, comme le firent André Picot et Henri Pézerat, qui était son compagnon, contre les crimes industriels. Si nombreux. In memoriam.

  • La lettre d’AnnieThébaud-Mony, 22 janvier 2023

André,
Ce 18 janvier 2023, tu as quitté ceux que tu aimais, ta famille, tes amis, l’Association Toxicologie Chimie, nous tous qui nous appuyions sur toi. Je veux dire combien ont compté pour moi, ton accueil chaleureux, ton sourire et ton ouverture, ton immense connaissance des risques industriels qui ne cessent d’accroître ce que j’appelle la «chimisation toxique» du travail et de l’environnement.

Pour moi, André, tu es et resteras l’ami, le frère d’Henri, Henri Pézerat, mon compagnon. A vous deux, vous vous partagiez les champs de la toxicochimie, organique pour toi, inorganique pour Henri.

Je t’ai connu un jour d’hiver 1985, quand Henri t’avait invité au Collectif Risques et Maladies Professionnels, sur le campus de Jussieu, dans les préfabriqués (sans doute amiantés) où les syndicats avaient leurs locaux, un lieu improbable d’où était partie la lutte contre l’amiante des années 1970.

Le Collectif y avait son local, encombré d’archives, comme autant de traces des mobilisations engagées pour la prévention des risques professionnels, contre l’impunité des industriels et du patronat, contre l’inertie des pouvoirs publics et des institutions.

Tu as, dès cette époque, été présent à mon histoire, par ton partage continu avec Henri, dans vos échanges, souvent téléphoniques, sur ce qui étaient au cœur de notre travail scientifique et de nos préoccupations : comment partager le savoir accumulé et en faire un outil pour contribuer à l’élimination des substances toxiques du travail et de l’environnement, pour contribuer à la réduction des inégalités face aux dangers ?

Scientifiques non alignés l’un et l’autre, malmenés par les institutions, vous avez su, toi et Henri, partager cet immense savoir qui était le vôtre, pour aider des citoyens, un syndicat, une association, des militants, à résister à la mise en danger. Puis, vous avez, toi, Henri et quelques autres, fondé l’association Toxicologie Chimie (ATC) et ceux qui reprennent aujourd’hui le flambeau sauront mieux que moi dire ce qu’elle est et tout ce qu’elle te doit. C’est grâce à ce partage entre Henri et toi que j’ai été amenée à te solliciter de plus en plus souvent dans mon propre travail scientifique, sur les cancers professionnels en particulier. En 2009, Henri nous as quittés et je me souviendrai toujours de tes mots en hommage à ce que vous aviez partagé.

Dans cette période, ensemble, nous avons poursuivi le travail que vous aviez commencé, toi et Henri, pour soutenir le combat de Paul François contre Monsanto dans le procès qu’il a gagné contre la firme. Je me souviens de ton appel au soir d’une expertise médicale où tu avais accompagné Paul. Tu étais atterré de l’ignorance et de l’inhumanité du médecin-expert auquel Paul avait été confronté.

Au fil des années, j’ai pu alors continuer à faire appel à toi non pas seulement dans le travail scientifique, mais aussi dans le développement des luttes portées par l’association qui porte le nom d’Henri. Son but ? Le soutien aux luttes pour la santé en rapport avec le travail et l’environnement. Combien de fois t’ai-je appelé, à mon tour, pour que tu me fasses partager ton expérience et tes connaissances, depuis la dioxine ou les hydrocarbures jusqu’aux multiples pollutions chimiques et radioactives qui empoisonnent la vie. Je pense aux désastres industriels tels Lubrizol ou la contamination au plomb lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris. Mais aussi «l’après-mine », que je ne peux évoquer sans penser à toi : Salsigne, Saint Felix-de-Pallières, la mine de Salau en Ariège…

C’est d’ailleurs la lutte contre les pollutions monstrueuses laissées par les exploitants miniers, avec la complicité de l’Etat, qui a été l’occasion de notre dernière rencontre, grâce à l’association SysText. En septembre 2022, celle-ci a organisé un « forum citoyen sur l’après-mine ». Nous avons été heureux à cette occasion de nous revoir et d’échanger autrement qu’au téléphone. Tu étais présent à tous et chacun.e, même si tu ressentais douloureusement la mort brutale de Bruno van Peteghem, qui a tant fait à tes côtés dans l’activité et le rayonnement de l’ATC.

J’ai su que tu t’en étais allé par ton fils qui a décroché le téléphone lorsque je t’ai appelé hier. Nouée par l’émotion, je n’ai pas su lui dire combien tu avais compté pour moi, pour nous, depuis des décennies. Mais je ne le remercierai jamais assez de ne pas avoir laissé mon appel sans réponse. Tu répondais toujours…

Vendredi, étant à l’étranger, je ne pourrai pas venir pour la célébration de tes obsèques à Chevreuse. Mais ce message sera mon moyen de partager avec tous les tiens ce moment d’adieu. Je voudrais leur dire combien je partage leur peine, combien tu nous manques et nous manqueras dans les combats qui étaient les tiens, qui sont les nôtres. Adieu, André, et merci pour ces décennies d’échange fraternel et de savoir partagé.

  • Paul François, 24 Janvier 2023

Je tenais à remercier tout particulièrement Annie et Fabrice pour cet hommage. Ce que vous énoncez pour Monsieur le Professeur André Picot est très juste et tout à fait mérité, même s’il détestait que je l’appelle ainsi.

Comme l’a dit Annie, je lui dois une grande partie de ma victoire contre Monsanto, mais je dirais que je lui dois encore bien plus : ma Vie. Sans son intervention, je ne serais en effet certainement plus de ce monde… C’est aussi grâce à André que j’ai eu l’immense bonheur et chance de rencontrer des personnes exceptionnelles, lesquelles m’ont permis d’avoir un autre regard sur notre société.

Sans ces rencontres, je ne serais pas l’homme que je suis devenu aujourd’hui, je n’aurais pas co-créé et présidé l’association Phyto-victimes pendant 9 ans. Association qui a permis et qui continue de venir en aide aux victimes de pesticides.

C’est avec une immense tristesse qu’en leurs noms et en accord avec Annie, au nom de l’association Henri PEZERAT, je serai présent vendredi pour le saluer une dernière fois.

  • André Picot : une vie de chercheur contre la pollution industrielle, par Violaine Colmet Daâge, Reporterre, le 2 février 2023

Le toxicochimiste André Picot est décédé le 18 janvier. Durant soixante ans, il a dénoncé les effets des produits chimiques sur la santé. Reporterre revient sur les grands combats qu’il a menés.

Peu connu du grand public, le toxicochimiste André Picot était une voix importante en France. Au cours des soixante dernières années, il a dénoncé âprement tous les effets délétères des polluants industriels sur la santé — amiante, dioxine, pesticides... — ou certains scandales sanitaires comme celui de la vache folle ou ceux causés par les incendies de Lubrizol et de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris. Il s’est éteint le 18 janvier, à l’âge de 85 ans, après une carrière scientifique remarquable.

Yeux turquoises, chevelure immaculée et sourire immuable, André Picot était « un combattant de la rigueur scientifique », décrit son ami toxicologue Jean-François Narbonne. « Il était aussi capable de prendre de la distance avec un discours scientifique rugueux et du carcan des exigences réglementaires. » Une preuve d’humilité et d’intelligence, ajoute-t-il. Doté « d’un humour décapant », le professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers et expert au sein de l’Académie des Sciences était aussi très bon vulgarisateur devant les instances officielles et réglementaires ou auprès de la presse.

Chimiste de formation, André Picot a choisi de pratiquer la science en interdisciplinarité, à la frontière entre la toxicologie et la chimie. Après avoir travaillé sans succès au développement d’une pilule abortive au sein de l’industrie pharmaceutique, il a rejoint les bancs de la recherche académique sur les risques chimiques. Chimiste-biologiste directeur de recherches au Centre national de recherche scientifique (CNRS), il s’est spécialisé dans les mécanismes impliqués dans les oxydations chimiques et biologiques ainsi que dans la toxicologie moléculaire. Il a créé l’unité de prévention du risque chimique du CNRS, et ainsi acquis une « immense connaissance des risques industriels qui ne cessent d’accroître, ce que j’appelle la “chimisation toxique” du travail et de l’environnement », écrit Annie Thébaud-Mony, sociologue spécialiste des maladies professionnelles. Il fut aussi l’un des fondateurs de l’Association de Toxicologie et Chimie.

Dioxine, gaz de schiste, pesticides : ses grands combats

Sa rencontre avec le chimiste et toxicologue Henri Pézerat « dans les préfabriqués (sans doute amiantés) » de l’université de Jussieu marque un tournant majeur dans la vie du scientifique. Aux côtés de sa compagne et chercheuse à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) Annie Thébaud-Mony, Henri Pézerat dénonçait alors, dans les années 1980, les ravages de l’amiante. Une lutte à laquelle André Picot a pris part.

Au début des années 1990, un autre combat s’est engagé. À l’Académie des sciences, André Picot dénonçait les méfaits de la dioxine, un polluant persistant cancérigène émis lors de la combustion de déchets et qui s’accumule dans les aliments. Son avis lui valut des démêlés avec ses pairs qui n’apprécièrent guère ses positions. En 1994, il refusa même de signer le rapport de l’Académie des sciences sur la dioxine. Il rencontra alors Jean-François Narbonne, qui, lui aussi, tentait d’alerter sur le sujet. « Il y avait un lobbying très fort pour minimiser les risques liés à cette famille de polluants persistants », raconte Jean-François Narbonne. Au même moment, pourtant, l’Environmental Protection Agency des États-Unis publiait un rapport détaillé sur les risques associés à ce polluant. L’avis de l’Académie des sciences est « stupéfiant parce qu’il a permis le développement du parc d’incinérateurs le plus important de toute l’Union européenne. Avec émission de dioxine, bien sûr », observe sur son blog le journaliste Fabrice Nicolino. L’histoire a donné raison à Picot et à Narbonne.

Un scientifique rigoureux et d’une humanité débordante

Dans les années suivantes, André Picot s’est attaqué aux gaz de schiste. Dans un rapport publié en 2011, il expliquait que ces techniques d’extraction provoquent la libération de gaz, comme le formaldéhyde ou le benzène, hautement toxique et dangereux pour la santé des travailleurs et des riverains. Il évoquait également la libération de sulfure de dihydrogène aux effets toxiques et anesthésiants majeurs et qui pourrait expliquer les pluies d’oiseaux morts observées aux États-Unis (bien que le scientifique resta sceptique sur cette hypothèse) ou le décès de bovins s’étant abreuvés à proximité.

Grâce à son savoir, qu’il a su partager, André Picot a accompagné des luttes écologistes difficiles et d’autres combats ont jalonné la vie du chercheur. Celui pour la reconnaissance de la culpabilité de Monsanto dans les problèmes de santé de l’agriculteur Paul François. Là aussi, la toxicologie lui permettait d’expliquer comment les émanations toxiques du désherbant le Lasso ont pu à distance provoquer les comas dont l’agriculteur a été victime. Avec une victoire judiciaire à la clé.

Lors de l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen en 2019, André Picot a alerté sur les effets à long terme de la forte pollution respiratoire, « de l’amiante sous forme d’une pluie de poussière blanche », avait-il expliqué à Reporterre. ll a aussi soutenu le travail d’Alexander Samuel sur les conséquences sanitaires des gaz lacrymogènes, dans nos colonnes. Un sujet peu étudié car « réservé au domaine militaire », nous disait-il.

En 2009, André Picot décrivait son ami défunt Henri Pézerat comme « un modèle de lanceur d’alerte : compétent, acharné dans ses convictions, parfois obstiné et surtout profondément humain, donc à l’écoute des autres en particulier les plus défavorisés ». Une description qui colle parfaitement à André Picot lui-même, un homme bienveillant, très compétent et qui, grâce à un savoir qu’il a su transmettre, a été utile aux luttes écologistes. À l’heure où de nombreux scientifiques se demandent s’il ne faut pas entrer en rébellion, la démarche d’André Picot pourrait servir de modèle.

 

 

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Bruno, notre grand ami de cœur de l’Association Toxicologie Chimie (ATC).


Tu viens de nous quitter si brusquement que nous nous retrouvons tous comme des orphelins inconsolables, ayant perdu l’un de leur parent. Sans rentrer dans un long historique qui nous ferait faire le tour de la terre, c’est dans l’île enchanteresse de Nouvelle-Calédonie, blottie comme une perle rare dans l’immense Pacifique Sud, que Bruno, j’ai eu l’immense chance de te rencontrer, entouré de ta charmante épouse Junko et de vos trois petits garçons Enzo, Issey et Lyu, plus adorables les uns que les autres.


Avec Junko, vous naviguiez sur Air France entre Paris et Nouméa en transitant par Tokyo.


Bruno, en plus à distance, tu préparais courageusement un diplôme d’ingénieur ergonome (une spécialité des conditions de travail) au Conservatoire national des Arts et Métiers (CNAM) de Paris.


De mon côté, j’étais enseignant au CNAM en toxicologie, la science de l’étude des poisons que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans le milieu de travail.


Ainsi, nos routes se sont croisées, car tu avais besoin de complément de formation dans cette discipline, en même temps que quatre collègues calédoniens aussi passionnés que toi pour découvrir la « science des poisons » : Deux médecins dont mon grand ami Bernard Paul, le médecin du travail de la société « Le Nickel » (SLN), ainsi qu’un hygiéniste et un pilote d’avion militaire. En fait la compagnie des « 5 mousquetaires du Pacifique ».


Très pragmatique, le CNAM parisien préféra m’envoyer à Nouméa, que de vous faire venir à Paris… ça se comprend !


Pour moi, quel bonheur et pour toi Bruno, ce fut la découverte de l’association ATC que j’avais l’honneur de présider. En un mot, l’ATC a l’originalité de présenter d’une part la chimie, la science des produits chimiques et la toxicologie, qui s’intéresse, entre autres aux effets néfastes des produits chimiques. Fondamentalement, l’ATC est une rencontre entre des scientifiques, ou pas, au service de ceux qui sont agressés par des produits chimiques et qui sont, en général, laissés pour compte par tous ceux dont le devoir devrait être de les prendre en charge, ne serait-ce que pour leur donner l’information.


Bruno, avant ton arrivée à l’ATC, tu avais reçu le prix américain Goldman (l’équivalent d’un Prix Nobel pour l’environnement), en récompense de ton combat pour faire reconnaître par l’UNESCO, la sauvegarde du massif corallien néocalédonien. Pour certains, ce n’était pas « Nickel »… d’où tes ennuis… qui finalement se sont soldés par votre retour en Métropole, la situation devenant intenable. Toi, toujours à Air France ; tu as voulu partager tes connaissances en ergonomie, sans grand succès il faut le reconnaître… ce n’était pas dans « l’air du temps ».


Vrai lanceur d’alerte, comme beaucoup d’autres, tu n’as pas été écouté. En effet, on a toujours tort d’être en avance sur son temps, surtout quand il s’agit d’améliorer les conditions de travail.


Bruno, avant de quitter Nouméa, tu as initié la naissance de l’ATC Nouvelle Calédonie qu’Isabelle va gérer avec succès durant plusieurs années.


Ensuite à Paris, tu es devenu notre « catalyseur » infatigable, diversifiant, entre autres, nos activités. Ainsi, tu as initié des partenariats avec des associations amies, mais aussi des entreprises… la dernière en date, le CEA, grâce à mon ami microbiologiste Jean Philippe Deslys avec lequel j’ai autrefois bataillé au sujet de la vache folle… les prions étant des produits chimiques !


Durant tant d’années, Bruno, tu as été en tant que trésorier, l’âme active de notre association, prolongeant et améliorant le travail accompli antérieurement par Maurice et Jérôme, le créateur de notre site informatique.


Il est essentiel de ne pas oublier que la vie de l’ATC est animée en permanence par les acteurs bénévoles de nos formations.


Pour ne citer qu’eux, Jean-François et Julien Narbonne, Marie-Chantal Canivenc dans le domaine agroalimentaire. Nicole Proust, Chantal Fresnay, Frédéric Gaidou, Jean Ducret pour le milieu professionnel, ainsi que les Docteurs Claude Lesné et François Ballet. Mille mercis pour votre dévouement permanent.


Une dernière anecdote… Bruno, tu n’as jamais voulu qu’on te reconnaisse comme scientifique, alors que tu avais brillamment suivi notre formation à Nouméa… et pourtant c’est toi qui as proposé la prochaine monographie (l’un de mes moyens importants de communication) sur le Kudzu, une liane asiatique millénaire, avec de multiples vertus, qui est en cours de préparation grâce à Junko, Jean et moi-même.


Tu peux compter sur nous, Bruno, pour continuer ton travail, car l’ATC après plus de 30 ans de loyaux services, ne doit pas abandonner sa mission qui bien que modeste, restera au service de tous.


Junko, Enzo, Issey et Lyu, vous pouvez compter sur l‘ATC pour que de Bruno soit la mémoire vivante d’un grand ami fraternel qu’on n’oubliera jamais.


Paris, le 5 septembre 2022
André PICOT
Président de l’ATC

 

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« Ici ça vient bien », cette expression émise par mon oncle est restée gravée dans mon esprit. Pendant mon adolescence au début des années soixante, je passais une partie de mes vacances dans la ferme de mon oncle paternel du côté de Saint-Gervais-les-trois-clochers dans le Poitou. Etant Toulousain par ma mère j’avais grandi dans une ambiance plutôt urbaine mais ces périodes de rupture avec la vie scolaire m’ouvraient une fenêtre vers la réalité du monde agricole et l’expression de la « générosité de la terre ». C’était une ferme à l’ancienne de polyculture élevage, qui en était encore à la traction animale et à la moissonneuse lieuse. Après avoir donné à manger aux cochons et ramené les vaches de leur prairie, dans le char à banc tracté par le cheval je partais avec mon oncle qui surveillait régulièrement l’avancement des cultures. Alors que c’était comme beaucoup de paysans « un taiseux », il devenait intarissable quand il s’agissait de parler de son domaine. Cahotant dans les chemins creux bordant les champs je recevais alors une leçon magistrale sur la genèse des paysages qu’il me faisait découvrir. L’alternance des prairies des champs de blé et d’avoine dépendait de la nature des sols constitués de calcaires d’argiles et de marnes, mais aussi de l’architecture des paysages. Ici une ligne d’arbres indiquait l’existence d’une circulation d’eau souterraine, là un vallonnement entraînait une différence d’ensoleillement. Ainsi chaque parcelle était adaptée à une culture, ce que mon oncle exprimait par l’expression « ici le blé ça vient bien » par exemple. Mais si on prend l’exemple du blé il ne s’agit pas de n’importe quel blé, mais les graines qui au fil des années se sont le mieux adaptées à l’écosystème local. Ainsi mon oncle gardait une partie des graines récoltées pour les semailles suivantes. Ce savoir avait été acquis au cours des siècles et transmis au cours des générations de fermiers qui s’étaient succédé sur ces terres. J’avais d’ailleurs été frappé par le niveau de solidarité existant entre les fermiers du lieu alors que leur réputation générale était plutôt le « chacun chez soi ». Il y avait beaucoup d’entre-aide, chacun allant aider le voisin au moment des périodes de forte activité avec une mise en commun de matériels lourds. Ainsi l’alimentation des hommes et des animaux était étroitement liée à la fois aux aspects pédoclimatiques, mais aussi aux savoir-faire et aux pratiques des hommes gestionnaires de ces terres. Ce savoir est issu non seulement d’une transmission verticale intergénérationnelle mais aussi horizontale par les échanges et l’entraide à l’intérieur de la communauté des exploitants locaux.

Ainsi mon oncle m’avait permis de découvrir qu’il existait un savoir « caché » que ne m’ont enseigné ni mes professeurs de collège ou de lycée ni même ceux de l’université. C’est après avoir abordé l’étude de la nutrition sous les aspects physiologiques et métaboliques, puis les relations environnement-santé, que j’ai de nouveau abordé ce savoir. Heureusement il avait été conservé par les résistants à « la modernisation de l’agriculture » importée des Etats Unis après la 2° guerre mondiale et imposée en Europe par le plan Marschall et les multinationales associées (European Recovery Program). Les connaissances acquises au cours de mon cursus universitaire m’ont par contre permis de donner un éclairage scientifique à cette initiation familiale, en particulier sur les interactions de la plante et de son environnement.

La graine, l’or du paysan.

L’image traditionnelle du paysan est celui laboureur et du semeur (ou semeuse), ce qui met la graine au cœur de cette sorte de sacerdoce. La graine aurait alors un potentiel de vie conditionnant la suite du cycle cultural. Il y a une formule très belle comme quoi une graine est « un petit logiciel biologique » qui contient en mémoire toutes les données de l’histoire et de la filiation des plantes, intégrant des millénaires d’expérimentations effectuées par des milliers générations. Il y a donc eu tout un travail de recherche et d’adéquation réalisé par l’homme, consistant à adapter les semences à une situation donnée (terroir, climat, ensoleillement...), et en les sélectionnant en fonction des résultats obtenus. En fait les gènes constitutifs doivent trouver dans l’environnement les circonstances qui leur permettent d’exprimer les caractères adaptatifs. La pratique de l’autoproduction de semence à la ferme qui existe depuis des millénaires, s’est pourtant perdue en moins d’un demi-siècle en France et en Europe. La FAO estime que 75% de la diversité génétique des plantes cultivées a été perdue entre 1900 et 2000. Pour le paysan « faire sa semence » est le résultat d’un long processus d’observation du comportement des plantes, des réactions avec l’environnement, de l’adaptation aux écosystèmes locaux.

Le substrat de la « générosité de la terre » : le sol.

Le sol qui est au cœur de l’agriculture est d'une incroyable complexité que l’approche « moderniste » a voulu simplifier. Un sol n’est pas seulement de la matière chimique composée d’argiles de limons et de sables, c’est aussi un ensemble d’organismes vivants (bactéries, champignons, arthropodes, acariens, araignées, vers de terre), qui sont essentiels à la libération des minéraux que la plante va utiliser. Pour être optimale, cette vie du sol doit bénéficier d’une structure (réseau racinaire, aération, écoulement de l’eau, stratification des milieux) que l’homme s’efforcera d’améliorer au fil du temps. Les plantes vivant sur ces sols ont co-évolué pendant de très longues périodes avec des ajustements permanents aux évolutions naturelles et à celles dues au travail de l’homme. D’ailleurs les paysans parlaient de « terre » plutôt que de « sol », (mon oncle disait « je laboure la terre » et non « le sol »). La terre désigne quelque chose de vivant et même une divinité, alors que le sol peut être quelque chose d’inerte comme de la roche. L’agriculture « moderne » implique une standardisation des sols dont on peut même s’en passer dans les cultures « hors sol ».


Les dérives de la « rationalisation » des cultures.

Depuis soixante-dix ans et au mépris des savoirs paysans, on a sélectionné des plantes pour fonctionner dans un écosystème donné permettant d’obtenir les meilleurs rendements. Il fallait donc arriver à reproduire dans les champs les conditions correspondant aux conditions fixées au cours des essais. L’ordre des choses a alors été inversé en modifiant le milieu naturel pour l’adapter aux plantes sélectionnées. Les moyens mis en œuvre sont l’irrigation, la suppression des haies, et surtout l’apport massif d’intrants comme les engrais pour la nutrition et les pesticides pour la protection de plantes fragilisées. Finalement, on se retrouve avec des plantes qui sont en déséquilibre avec leur milieu et des systèmes agricoles en rupture avec l’évolution naturelle. Cette agriculture ne peut se maintenir qu’avec des fortes consommations d’eau et d’intrants, l’opposé d’un système « durable ».

En conclusion, je me réfèrerais à la chanson de Claude Nougaro parlant d’une ferme du Poitou (Nouvelle Aquitaine) donnant un coq qui constitue « le coq au vin », plat de fête familial sous le regard de la pendule qui symbolise le temps, maître de la lenteur des processus, en somme l’opposé du « fast food ».

 

Jean-François NARBONNE (19/01/2022)                                                                 

 

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POURQUOI L’ÉTAT JOUE AVEC VOTRE SANTÉ

Pierre MENETON (Inserm)
Éditions humenSciences / Humensis (www.humensciences.com)
ISBN : 978-2-3793-1522-0
(14,90€)

Un ouvrage d’actualité qui met en avant l’hypocrisie dont sait faire preuve l’État français envers son peuple, au travers de différents sujets ou évènements importants liés à la santé publique qui se sont déroulés à notre époque moderne.

L’auteur observe l’attitude duelle (immorale ?) par laquelle l’État expose ouvertement sa motivation : assurer le « bien être, physique et social » ou encore « la santé publique » (via le cadre législatif) tout en dissimulant sciemment les actions opportunes destinées à favoriser certains acteurs économiques (via le cadre réglementaire…) destinées à assurer des rentrées fiscales pour son bon fonctionnement ou, pire encore, liberticides à des fins de surveillance et de contrôle de la population.

La première moitié de l’ouvrage, Pierre Meneton nous emmène pour un voyage temporel et factuel, développé au travers de l’histoire économique du pays sur laquelle nous avons maintenant le recul des années (parfois plus d’un siècle !) pour analyser les actions (ou les inactions) de l’État lorsqu’il a du traiter des cas impactant sévèrement la santé publique et ainsi nous faire une idée des priorités qui peuvent régir les gouvernements successifs.

Dans un second temps, Pierre Meneton tient à exprimer son sentiment envers les systèmes étatiques et socio-économiques qui éprouvent des difficultés patentes à assumer leurs relations conflictuelles avec les différents acteurs sociaux, en opposition systémique évidente, mais également en opposition intra-individuelle dans une concurrence égotique permanente.

Cette responsabilité qui incombe à l’État de maintenir la cohésion dans cet environnement chaotique (entretenu ?) implique (justifie ?) de maitriser le contrôle et la surveillance de l’ensemble des parties prenantes, notamment à l’aide de ses fonctions régaliennes officielles tout restant au fait de l’évolution technologique.

Pierre Meneton, lance le lecteur sur une piste à explorer : quelle suite peut-on imaginer lorsque notre organisateur étatique a vécu deux siècles de développement sans discontinuité fonctionnelle et sans remise en cause de ses fondamentaux ?

1984 : Geoges Orwell (écrivain) – 2084 : Pierre Meneton (chercheur, Inserm)
État : Organisation institutionnelle administrative bicéphale (élus avec mandats temporels et fonctionnaires sans pression temporelle sur l’activité)

Nous serions en droit d’attendre, de l’État, le respect et la sauvegarde du bien commun. En lieu et place, il privatise les profits et mutualise les pertes.

Récemment, nous avons vu l’apparition de la manipulation des masses par la peur, sur le principe démontré par Edward Bernays dans son ouvrage « Propaganda » écrit en 1929.
Plus près de nous, Sygmunt Bauman dans « le présent liquide » (2007) nous explique que l’être humain souhaite par-dessus tout, protéger ses acquis, et donc, la peur de les perdre va le pousser à « assurer » son avenir.

Pierre Meneton nous offre ici les constats factuels du chercheur scientifique sur les positions de l’État face aux trop nombreuses problématiques (tabac, malbouffe, alcool, maladies cardio-vasculaires, cancers, drogue, diesel, les conditions de travail, les maladies professionnelles, les expositions au plomb, à l’amiante…et le virus SarsCov2). L’État veut notre bien. Un modèle éculé, bien huilé, et presque sans faille si ce n’est le temps, puisque les faits sont têtus et nous démontre les trous béants dans la raquette.

Bien souvent, le temps long profite aux élus qui ne sont plus en poste lorsque les problèmes émergent. De plus, ils sont souvent responsables mais rarement coupables. Quant à l’administration, elle est obéissante et irresponsable de fait statutairement. Par ailleurs, le « no skin in the game » (ne joue pas sa peau) est la marque de fabrique des grands commis de l’État formés, à juste titre, dans les établissements ad hoc (ENA, ENS, X Ponts…). Ils sont plus financiers et gestionnaires (réduction des coûts, respect des budgets alloués et reconduits…) sortis dans « la botte », qu’innovants et productifs ou visionnaires. Ce sont donc bien de véritables chefs administratifs (frein) mais ne seront jamais des chefs de guerre (accélérateur). L’équilibre pour atteindre un intérêt collectif est rompu.

La solution, qui devrait se trouver dans un juste milieu entre l’accélérateur et le frein, assurément, ne viendra pas de l’intérieur, vous l’avez compris : on ne change pas une équipe qui gagne.

Les lanceurs d’alerte sont régulièrement broyés et sacrifiés sur l’hôtel de la productivité. Les contre-pouvoirs sont inexistants ou muselés et la démocratie, qui était censée en être la gardienne, est devenue un joli mot. 1789 est un lointain souvenir !

Pierre Menton est un survivant et reste éveillé. Il nous informe. Un homme vrai et courageux.

Espérons que l’ouvrage de Pierre Meneton puisse circuler parmi le plus grand nombre ! Il a le grand mérite d’avoir pris date (octobre 2021) pour que nous ne puissions pas dire que nous ne savions pas.

Elie Wiesel, dans un tout autre registre, avait repris la phrase de Sir Winston Churchill : « Tout peuple qui ne connait pas son histoire, est condamné à la revivre… ». Le sens de l’Histoire s’écrit ici et maintenant

 

Lyu van PETEGHEM
15 décembre 2021

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